L’ALBUM DU PÂTISSIER Vianney Bellanger

CHOCOLATERIE BELLANGER AU MANS

S’il ne s’est pas immédiatement dédié à la pâtisserie, Vianney Bellanger se sera pourtant fait rattraper par le chocolat. Il a donc quitté la chimie organique pour le travail du cacao. Avec son père, le temps d’apprendre tous les secrets du métier, et de diriger désormais seul l’entreprise familiale depuis 2017.

Pâtissier passionné, homme d’affaires averti aux évolutions de notre monde, Vianney Bellanger nous a reçus dans son bureau, au sein du laboratoire familial, à quelques kilomètres de centre-ville du Mans où s’élabore les chocolats mais aussi les pâtisseries et l’offre salée produites aujourd’hui à la Chocolaterie Bellanger. Retour sur un parcours fait d’audace, de conviction et de sincérité.

Pour comprendre l’histoire de la Chocolaterie Bellanger, il faut avant tout parler de votre père...
Mon père est né à Laval, il y a fait son apprentissage avant d’y prendre son premier poste à la Duchesse Anne, rue Marchande, dans le centre-ville, devenue Chocolaterie Belline en 1977 après son rachat par Eugène Belline. C’était, avec La Maison du Chocolat, l’une des premières chocolateries de France. Mon père est ensuite parti à Paris, chez Dalloyau, auprès de Pascal Niaud. Il l’a aidé à préparer les MOF, et c’est comme cela qu’il s’est formé et préparé lui aussi au concours. Son titre en poche, il est allé au Canada à La Pâtisserie de Gascogne, chez monsieur Cabane où il avait la charge du développement de toute l’offre glace et chocolat. Au bout d’un an, on lui a proposé une association. Mais mon père étant un homme libre, nous sommes rentrés. Il a par la suite été embauché chez Cacao Barry, où il est devenu le directeur de l’école du chocolat. Il a alors formé de nombreux chefs durant leur préparation au MOF. Il est ensuite revenu au Mans pour racheter la Chocolaterie Belline en 1998.