LA VALLÉE DU RHÔNE, PARTIE MÉRIDIONALE

Pour clore le chapitre rhodanien, nous nous intéressons à la partie méridionale qui s’étend du nord au sud, de Montélimar à  Avignon.

À l’inverse du Rhône nord, le sud est le pays de l’as- semblage : 27 cépages rouges et blancs sont autorisés dans les vins d’appellation côtes-du-rhône et des crus. Il y a aussi, contrairement au Rhône nord où il n’y a quasiment que des crus, différents niveaux d’appella- tion dans le Rhône méridional, hiérarchisés selon le degré d’exigence de leur cahier des charges.

Voici la hiérarchie du bas au haut de l’échelle :
Côtes-du-rhône, côtes-du-rhône villages, côtes-du-rhône villages avec nom de village, AOC sous-régionales (lubéron, costières-de- nîmes, côtes-du-vivarais, châtillon-en-diois, coteaux-de-die, clairette de Die, crémant de Die, clairette de bellegarde, duché d’uzès, ventoux et grignan-les-adhémar) et les 9 crus (beaumes-de-venise, rasteau, vinsobres, gigondas, lirac, vacqueyras, cairanne, château- neuf-du-pape et tavel).

Il y a bien évidemment une très grande diversité de styles de vins au sein de ce vaste ensemble.
Un des enjeux majeurs auquel les vignerons doivent face est la préser- vation de la fraîcheur, gage de finesse et d’élégance. Le changement climatique associé aux évolutions des pratiques culturales favorise des maturités toujours plus importantes qui mettent en péril l’équilibre des vins. Fort heureusement, un nombre croissant de domaines ont conscience de cet écueil et tentent d’y remédier avec succès.

SÉLECTION PERSONNELLE D’APPELLATIONS DIGNES D’INTÉRÊT

Châteauneuf-du-pape