ALEXANDRE KOA

Le Grand Hôtel de Bordeaux aura eu plusieurs destinations avant d’être l’établissement actuel sous la bannière de la chaîne InterContinental. Le bâtiment est l’oeuvre de l’architecte Victor Louis, à l’origine du théâtre (situé juste en face) 10 ans auparavant. Souhaitant créer un jeu de symétrie, il livre en 1789 cet hôtel particulier de style néoclassique à M. Sacriste de Rolly. Au siècle suivant, en 1850, le rez-de-chaussée accueille le Café de Bordeaux, l’édifice reçoit dès lors son premier public. Mais ce n’est qu’en 1904 que l’hôtel de Bordeaux accueille ses premiers clients. L’établissement fait aussi à l’époque son entrée dans le guide Michelin.

L’histoire se poursuit mais marque néanmoins une pause dans les années 1990. L’hôtel ferme pour rénovation mais ne rouvre finalement pas. Il faudra attendre 10 ans pour que le bâtiment et 7 autres situés autour et à l’arrière de la façade soient achetés par la Financière Immobilière de Bordeaux pour que les travaux démarrent. Le Grand Hôtel de Bordeaux rouvre ses portes en 2007. Les pages gastronomiques des lieux s’écriront un peu plus tard, en 2015, lorsque le groupe InterContinental devient l’exploitant de l’hôtel et recrute le médiatique chef Gordon Ramsay. Le restaurant Le Pressoir d’Argent obtient sa première étoile en 2016, une seconde en 2017.

LE PRESSOIR D’ARGENT
Si le restaurant de l’InterContinental Bordeaux - Le Grand Hôtel porte le nom de Pressoir d’Argent, c’est qu’il abrite une presse à homard en argent massif, oeuvre de la maison Christofle dont il n’existe que
6 exemplaires à travers le monde. Et cette pièce n’est pas que décorative, c’est un outil utilisé à chaque service pour extraire des carcasses et du corail des homards le jus qui liera la sauce et terminera le plat signature du chef Alexandre Koa. Un homard breton cuit au barbecue pour lui donner des notes fumées, et relevé d’épices que le chef aime utiliser.