ANDRÉE ROSIER

L'ALBUM DU CHEF ANDRÉE ROSIER

RESTAURANT LES ROSIERS À BIARRITZ

Née à Bayonne le 20 novembre 1978, Andrée Rosier grandit dans la ferme familiale où ses parents Monique et Raymond sont éleveurs de Blonde d’Aquitaine. Les chevaux sont la passion de son père, le lait des brebis est transformé en fromage sur l’exploitation. Son enfance, elle la passe avec Maité, sa soeur cadette, qui n’a pas choisi la voie culinaire mais travaille néanmoins dans une fabrique de pralin. Et si assez tôt elle participe aux tâches de la ferme, elle sait très vite qu’elle n’assurera pas la succession parentale. Alors à l’issue du collège, elle intègre le lycée hôtelier de Biarritz pour 4 années de scolarité où elle obtiendra CAP, BEP et baccalauréat professionnel.

À quel âge prenez-vous conscience que vous ferez de la cuisine votre métier ?
Très tôt, vers 7 ou 8 ans… J’ai toujours été très gourmande, et je le suis encore, mais c’est vraiment la gourmandise qui m’a donné envie d’exercer ce métier. J’ai eu la chance d’avoir une maman qui cuisinait très bien, et encore aujourd’hui. Nous avons donc toujours très bien mangé grâce aussi aux produits de la ferme. Au début je voulais être pâtissière, mais très vite je me suis rendu compte que la pâtisserie était trop précise pour moi, il fallait vraiment suivre des recettes, et c’est ce qui m’a poussée à choisir ensuite la cuisine.

 

Quels sont les établissements qui marquent votre parcours ?
Dans le cadre de mon bac pro, j’ai effectué un premier stage au Martinez à Cannes, avec Jean-Yves Leuranguer et Christian Willer. Et durant ce stage, les chefs m’ont dit « Quand tu termines l’école, va voir Jean-Marie Gauthier à l’Hôtel du Palais ». Et c’est ce qui s’est passé. Une fois diplômée, j’ai pris une place de commis à La Villa Eugénie, le restaurant gastronomique.

 

Vous vous êtes plu à l’Hôtel du Palais ?
Oui, beaucoup, ça a été une grande école. Grâce à Jean-Marie Gauthier qui nous a vraiment appris les bases de la cuisine, la technique. Ce fut une expérience très formatrice.
C’était un très grand technicien, et il jouissait aussi d’une réputation dans les concours de cuisine. C’est d’ailleurs lui qui m’a donné ce goût pour les concours.

 

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