Ris de veau, champignon, benoîte urbaine

© Thuriès Gastronomie Magazine - Pascal Lattes
Ris de veau par David Toutain
Ingrédients 4 personnes

1 Ris de veau

40 Champignons de Paris (bouton)

QS Sel, poivre, beurre noisette, huile d’olive, racine de benoîte urbaine, pourpier sauvage

Sauce cèpes :

   125 g Cèpes

   250 g Crème liquide

   1 Benoîte urbaine racine (herbe sauvage dont la racine est un genre de rhizome à odeur de girofle)

   50 g Crème

Crumble noisette :

   50 g Beurre demi-sel

   50 g Maltodextrine (support d’arôme)

   60 g Chapelure

   30 g Poudre de noisette

   2 g Sucre glace

Préparation

Dégorger le ris de veau, le blanchir et le refroidir aussitôt dans de la glace puis le mettre sous presse pendant 2 heures environ et le limoner (retirer la peau qui l’entoure).

Couper les pieds des champignons et laver les têtes. Au moment, les cuire avec du beurre puis les glacer.

 

Sauce cèpes

Nettoyer et tailler les cèpes en gros dés, les caraméliser légèrement avec de l’huile d’olive dans une poêle, puis cuire avec la crème et la benoîte urbaine ; réduire de moitié. Mixer légèrement le tout avec un mixeur plongeant puis passer au chinois. Ajouter la crème restante puis rectifier l’assaisonnement.

Au moment, émulsionner la sauce pour créer une écume.

 

Crumble noisette

Couper le beurre en dés, ajouter les ingrédients restants, mélanger, puis émietter à la main. Déposer la pâte sur une plaque de cuisson, bien écraser la pâte et cuire dans un four (sans ventilation) à 150 °C pendant 12 minutes environ.

 

Cuisson

Assaisonner, poêler les ris de veau, à feu très doux (à basse température) avec un beurre noisette ; le couper en morceaux.

 

Finition et présentation

Dans une assiette, dresser deux morceaux de ris de veau puis les champignons de Paris. Disposer des morceaux de crumble noisette, puis l’écume de la sauce cèpes.

Décor : pourpier sauvage, racine de benoîte urbaine.

 

Vin conseillé

Savigny-lès-Beaune 1er Cru - « Aux Vergelesses » 2010 - Château Génot-Boulanger.

Composition autour des senteurs boisées et giroflées qui, de pair avec ce blanc de grande densité au nez qui se lie à l’aromatique de la benoîte urbaine et aux champignons, permet un ensemble très cohérent soutenu par une fraîcheur remarquable qui allège le tout.

Portrait du chef

David Toutain, restaurant David Toutain, à Paris
De son premier stage au Manoir du Lys à l’Agapé-Substance, en passant par Alain Passard et Marc Veyrat, le CV du jeune chef est conséquent et pourtant il nous en parle avec les yeux qui brillent,  s’émerveille comme un chef débutant. « J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie, j’ai toujours été là où je voulais être. J’ai travaillé pour des chefs que j’ai choisis, avec leur cuisine d’auteur, avec leur image, leur passé, leur patrimoine. Il était important pour moi de vivre leur passion, leur vie de tous les jours, leur histoire aussi. » */

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