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Rien ne prédestinait la jeune Normande à une carrière de pâtissière. Enfant, passionnée par les mathématiques et la physique, Anne Coruble se voyait médecin. Elle sera finalement pâtissière, travaillant avec rigueur, jusqu’à devenir la cheffe créative d’un des plus beaux palaces de la capitale.
Marc Haeberlin a rejoint son père et son oncle dans l’auberge familiale en 1976. À 70 ans, il est toujours en cuisine, l’envie intacte de préserver l’aura de cette maison dont la réputation a depuis bien longtemps dépassé les frontières alsaciennes. Attaché aux traditions et aux bases de la cuisine française, il honore la mémoire de ses pairs sans omettre toute fois d’apporter à sa maison une indispensable modernité.
En reprenant les rênes des cuisines du prestigieux palace de l’avenue Montaigne à Paris, Jean Imbert a choisi d’offrir aux Parisiens, mais surtout aux visiteurs venus d’ailleurs, l’essence de la grande cuisine française, s’inspirant d’ou vrages anciens comme ceux d’Antonin Carême, Jules Gouffé et Auguste Escoffier. Le chef ne s’est toutefois pas exclusi vement concentré sur ses assiettes, il a redonné une âme et un faste dignes du XVIIIe à cette grande salle bordée de mou lures, de dorures, ornée de lustres à pampilles majestueux et d’une immense table en marbre trônant au centre de la pièce...
Ce chef n’aura pas mis longtemps à se distinguer depuis son installation rue de la Folie-Méricourt, dans ce qui fut en son temps un ancien atelier textile. Le chef, en plus de la cuisine, se passionne pour le vin. Au point d’avoir composé une cave de 800 références, à 90 % bio, nature et biodynamique.
Rouverte fin juin par le couple Emmanuel et Kristine Renaut, cette emblématique adresse du centre-ville de Megève reprend du service. Les habitués retrouveront le côté authentique des lieux, avec cet aspect rustique propre au chalet de montagne, ses grosses poutres en bois clair et sa cheminée en pierre.
Ce restaurant va vite devenir votre cantine… Spécialiste de la cuisine de Séoul, les plats se veulent le refl et de la cuisine coréenne traditionnelle (hansik) en étant à la fois contemporains et accessibles. Outre le charme de la découverte d’une gastronomie encore peu connue, on se plaît ici car la cuisine est vraiment bonne.
Mathieu Guibert, chef doublement étoilé du restaurant Anne de Bretagne à La Plaine-sur-Mer à ouvert, quelques jours avant l’été avec sa directrice adjointe Claire Bacle, Beau Boucot, un bistro dédié aux produits de la mer. Difficile de faire autrement en installant cette nouvelle table à Tharon Plage avec vue imprenable sur la mer.
Ce temple du sushi ouvert en 2013 a vite su s’inscrire dans les bonnes adresses de toutes personnes désireuses de retrouver les saveurs authen tiques de cet emblème nippon. Car même si certains makis s’autorisent quelques fantaisies, chaque bouchée permet de mesurer la qualité des produits.
Ce restaurant de la rue Bayen, dans le 17e arrondissement de Paris, invite à la découverte de plats emblématiques de la cuisine chinoise, où se glissent toutefois quelques influences de la gastronomie française. Le cadre chic et élégant mêle plusieurs atmosphères, entre salle chaleureuse et verrière ultra lumineuse (en journée).
C’est au cœur même du quartier du Sentier que le chef israélien Assaf Granit a installé son restaurant. Tekés est une ode au partage et à la cuisine végétale.
L’Auberge – Maison Glenn Anna – est une belle histoire de transmission. Claire, en salle, a remplacé sa mère Françoise Larvoir ; son époux Julien Dupeux a succédé à son beau-père Jean-Luc aux fourneaux. La salle s’est épurée, la carte quant à elle reste fidèle aux produits régionaux
C’est dans un ancien garage, non loin de l’hôpital Saint-Louis, que Guillaume Keusch a installé son restaurant. De sa précédente desti nation, le lieu conserve de beaux volumes et une confortable hauteur sous plafond. Elsass affiche ainsi un esprit clairement contemporain, qu’il s’agisse de mobilier ou de l’ambiance générale.
Tarek Ahamada est depuis le mois de janvier dernier le nouveau chef pâtissier exécutif de l’un des plus beaux hôtels de la Côte d’Azur. Situé dans un parc arboré de 9 hectares, face à la Méditerranée, le Cap-Eden-Roc, 111 chambres dont 3 villas, abrite brasse rie, bars, grill, table italienne et restaurant étoilé. Autant de lieux où le chef de 32 ans laisse libre cours à sa créativité afin de proposer des pâtisseries qu’il veut à la fois traditionnelles et créatives.
VAISSEAU À PARIS Adrien Cachot est un chef sensible, à part dans le monde de la gastronomie. Ses assiettes sont singulières et vont droit au but. Aucune esbroufe, l’efficacité prime. Quant aux goûts, ils sont toujours justes et percutants.
RESTAURANT DAN B. À VENTABREN Installé depuis vingt ans dans le charmant village de Ventabren, en Provence, Dan Bessoudo a fait le pari audacieux de transformer sa Table de Ventabren, auréolée d’une étoile en 2009, en un lieu design et atypique : un vaisseau de bois et de verre qui reflète sa vision singulière de la gastronomie. Depuis 2016, il y propose une cuisine de goûts, empreinte de sa sensibilité exacerbée.
Bien qu’on ne puisse pas manquer l’imposante façade du Chapeau Rouge, au 5 de la rue Michelet à Dijon, une fois la porte franchie, l’hôtel se dévoile intime. La réception et le bar se font face, tout aussi discrets l’un que l’autre, puis le visiteur découvre le lobby, moderne, lumineux, épuré, avec ses fauteuils colorés et cette impressionnante verrière qui donne son caractère au lieu.
C’est en lieu et place du Louis Vins que s’est ouvert en mars 2024 le restaurant Lava. Wilfried Romain, ex-Top Chef de la saison 13, propose une carte inspi rante que l’on sent nourrie de ses expériences en Asie et en Amérique latine. Les produits d’ici ont par conséquent la bonne idée de rencontrer les saveurs d’ailleurs.
On ne s’attend pas à un tel endroit en franchissant la porte de ce bistro du 10e arron dissement, situé à une encablure de la gare de l’Est. Cette grande salle baignée de lumière surprend par ses volumes. La déco est brute, minimaliste, la philosophie du lieu est ailleurs.
L’établissement a été créé par le grand-père de Thomas François, repris par son père, avant que lui et son épouse Laura ne lui succèdent. Cet hôtel restaurant situé dans le village de Delme, en Moselle, à mi-chemin entre Metz et Nancy, est une étape à inscrire sur son plan de route. La table, puisque c’est elle qui nous intéresse, vaut le détour. Thomas François, en cuisine, effectue un admirable travail, réussissant le pari d’assiettes à la fois classiques et empreintes d’une grande modernité.
La salle de Manigua est chaleureuse, et rappelle à la fois le pub anglais et le diner américain ; le chic en plus. Cette tonalité de vert profond est du plus bel effet, tout comme cette verrière suspendue qui offre une vue sur les cuisines. Mais le clou du spectacle est ailleurs.

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