GLENN VIEL

Sous ses airs de « dur à cuire », Glenn Viel cache une profonde sensibilité et une personnalité dotée d’un grand sens de l’humour. En 2025, il fête ses dix ans à la tête des cuisines de l’Oustau de Baumanière. Il aura, depuis son arrivée, redonné à la table gastronomique une véritable identité culinaire, et une troisième étoile regagnée en 2020. La maison célèbre ses 80

ans cette année, tout comme Jean-André Charial, petit-fils du fondateur d’un établissement devenu une véritable institution de l’hôtellerie et de la gastronomie hexagonale.

Quel type d’enfant étiez-vous ? Comment est-ce que vous vous occupiez ? 
J’étais un enfant dynamique, un peu hyperactif… J’aimais bien le sport, mais pas trop l’école. J’appréciais le judo notamment. 

La cuisine était-elle un premier choix de voie professionnelle ? 
Ma grand-mère travaillait dans une boucherie, elle faisait un peu de traiteur, et mon oncle, Luc, était cuisinier. Mon père, lui était militaire. On va dire que j’étais prédisposé soit à l’armée, soit à la cuisine. Mais pour entrer dans la gendarmerie, il était nécessaire d’effectuer une dictée, et j’étais dyslexique… Ma vie aurait donc peut-être été différente sans la dyslexie. Mais ma volonté première était d’être humoriste. J’ai toujours aimé faire rire. J’ai donc choisi la cuisine en second choix, bien que j’ai toujours aimé manger, car j’étais très gourmand. 

Parlez-nous de votre scolarité. 
J’ai passé mon BEP à Saint-Quay-Portrieux en Bretagne, et mon bac pro au Mans car, après mon BEP, ils ne voulaient plus trop de moi pour le bac pro. J’étais un peu trop « déconneur », un gentil turbulent. J’aimais rigoler. 

L’univers culinaire vous séduit-il immédiatement ?