L'ALBUM DU PÂTISSIER MAXIME FRÉDÉRIC

Maxime Frédéric est l’un des pâtissiers les plus talentueux de sa génération. Formé auprès de Camille Lesecq et de Cédric Grolet, il compose avec Arnaud Donckele un binôme à la créativité débordante. Cheval Blanc Paris, Café Louis Vuitton, Pleincœur, le pâtissier multiplie les projets et trouve encore l’énergie pour s’associer à des projets agricoles. Devenu l’un des pâtissiers les plus en vue, il a pourtant su conserver sa simplicité et son humilité. 

Comment s’est passée votre enfance ? 
À la campagne, à la ferme de mes grands-parents, à faire les quatre-cents coups ! J’étais assez « speed » comme enfant, et impatient aussi. On se marrait avec les copains, que je vois toujours d’ailleurs. Le parrain de Louis, mon petit dernier, est un de mes amis d’enfance avec qui j’étais à la maternelle. Et je n’étais pas trop mauvais à l’école.

Vos parents étaient agriculteurs ? 
Ma mère est née à la ferme, mais elle est devenue auxiliaire-puéricultrice. Mon oncle, lui, a fondé une ferme et créé un GAEC avec mes grands-parents. C’est ma sœur,

en 2007, qui a repris la ferme familiale. 

Vous avez dit que, si vous n’étiez pas devenu pâtissier, vous seriez certainement fermier…
Mon enfance a été bercée par la ferme. On y était tout le temps. J’ai notamment beaucoup aidé ma grand-mère en cuisine, où, chaque matin, durant les vacances, nous préparions un gâteau. Je pense que c’est ça qui m’a mis le pied à l’étrier. Car je savais, avant même le collège, que je voulais être boulanger-pâtissier. 

Où vous êtes-vous formé ? 
À l’école de boulangerie de Caen, qui est devenu par la suite le lycée Rabelais. J’ai commencé par passer mon BEP Boulangerie puis