ANAËLLE ROBELET

Anaëlle a toujours voulu faire de la pâtisserie, un « truc » qui lui vient de sa grand-mère. Non pas qu’elle fasse de la pâtisserie, « nous parlions de cuisine, raconte la jeune pâtissière, c’était unepassion pour elle, et c’est devenu une passion pour moi. C’était notre moment de discussion ensemble ». Les années passent et de fil en aiguille, elle se rend compte que c’est vraiment ce qu’elle veut faire.

 

À quel moment décidez-vous d’être pâtissière ?
J’ai commencé à en parler à mes parents en 5e ; mais mon père, un peu réfractaire à l’idée, m’a poussée vers un bac S à l’issue de ma 3e. En me disant « Après on en reparle ». J’ai obtenu mon bac S en 2016, et lui en ai reparlé. Je me suis alors inscrite à l’école Ferrandi pour passer mon CAP, et j’ai ensuite enchaîné par une mention complémentaire en chocolaterie, glacerie, confiserie pour étendre le champ de mes connaissances. Je souhaitais avoir des notions dans différents domaines, sachant que je ne savais pas précisément ce que je voulais faire sur le moment.


Quels établissements avez-vous fréquentés durant votre formation ?
J’ai passé mon CAP avec Olivier Stehly, un garçon pétillant et touche-à-tout. Pour ma mention, j’ai voulu rejoindre une boutique plus traditionnelle, donc j’ai passé un an dans une boulangerie-pâtisserie du Val-d’Oise afin d’acquérir des bases solides. Et j’ai enchaîné avec un BTM effectué à La Grande Épicerie, durant 2 ans, auprès de Thibault Leroy. Une expérience très intéressante car elle était très différente de ce que j’avais pu faire avant. Il s’agissait là d’un gros volume de production, nous étions 25 en pâtisserie, et je découvrais la notion de luxe, de rigueur, et l’obligation de produire des pâtisseries impeccables.

 

Qu’est-ce qui vous amène à La Bouitte ?
Au mois d’avril 2021, j’ai suivi mon conjoint à Chambéry, avec l’envie de me déstabiliser, de découvrir un environnement que je ne connaissais pas ; avec en tête la volonté de travailler en restauration… Et j’ai immédiatement postulé à La Bouitte, parce que c’était vraiment une entreprise dans laquelle je voulais travailler. Après avoir quitté les grands groupes, je recherchais un esprit  familial, un environnement de travail, et un lien hiérarchique plus direct.

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