Christophe Bacquié

HÔTEL DU CASTELLET AU CASTELLET

À 50 ans, Christophe Bacquié et son épouse Alexandra décident de mettre un point final à l’histoire qu’ils écrivaient depuis 14 ans à l’Hôtel du Castellet. Sans quitter le monde de la gastronomie, le couple souhaite désormais aborder l’hospitalité de manière plus intime et personnelle. Une occasion toute trouvée pour rencontrer le chef triplement étoilé.

Christophe Bacquié a eu l’honneur d’un Album du chef en juin 2008, il était alors le chef de l’hôtel La Villa à Calvi, en Corse. En 2022, il a fêté ses 50 ans et 20 ans d’étoiles Michelin. Après l’annonce de leur départ de l’Hôtel du Castellet à la fin de cette année, il nous paraissait essentiel de rencontrer ce chef, l’un des Meilleurs Ouvriers de France, pour qu’il revienne sur son parcours et nous parle de ses futurs projets.

 


Retour en enfance…
Si Christophe Bacquié naît à Montreuil en 1972, il passera la majeure partie de son enfance en Corse où sa mère vit désormais, remariée au propriétaire de l’Hôtel Bellevue à Lumio, entre Calvi et l’Île Rousse. L’école ne l’intéresse pas mais en revanche, l’adolescent s’épanouit à prêter main-forte au service dans l’hôtel-restaurant familial, très à l’aise au contact des clients. Alors quand il s’agit de s’engager dans une voie professionnelle, il s’inscrit à l’école hôtelière de l’Île Rousse, décidé à se former aux métiers de la salle. Mais c’est finalement la cuisine qu’il choisira, se plaisant rapidement au contact des cuisiniers, séduit par l’esprit de famille qui s’en dégage.

 


Une fois formé, votre mère joue un rôle important dans votre parcours, vous nous racontez ?
Ma mère discutait toujours beaucoup avec les clients, et un jour elle accueille le chef comptable de l’hôtel Méridien Montparnasse à Paris, à qui elle parle de son jeune fils fraîchement diplômé. Voilà comment j’intègre la brigade du Montparnasse 25, le restaurant gastronomique de l’hôtel en juillet 1990. J’y rencontre deux chefs exceptionnels : Raoul Gaïga, maintenant décédé, et Jean-Yves Guého, aujourd’hui installé à Nantes. Et comme adjoint Patrick Juhel, Meilleur Ouvrier de France devenu professeur à l’école Ferrière.

 


Vous poursuivez à l’hippodrome de Vincennes, et à nouveau votre maman entre en scène !
Durant sa jeunesse, ma mère passait, avec sa soeur et ses parents, ses vacances à L’Oasis, à Mandelieu-la-Napoule. Une simple auberge à l’époque et dont tout le monde connaît le succès ensuite. Elle connaissait donc vaguement le propriétaire. Mais lorsqu’elle a appris par voie de presse que L’Oasis rouvrait, elle a appelé Louis Outhier pour lui parler de moi… Et j’ai intégré la brigade de L’Oasis.

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