JACQUES & LAURENT POURCEL

Dans les années 1990, ils avaient inscrit leur premier Jardin des Sens sur la carte des destinations gastronomiques hexagonales. Entre 1998 et 2006, ils furent les plus jeunes chefs français à être triplement étoilés. Après sa fermeture en 2016, les jumeaux, enfants de l’Hérault, ont continué à marquer la scène culinaire de la capitale languedocienne au marché du Lez, au sein de la brasserie Le Terminal#1 et du concept de street food Manita, mais aussi en signant les menus de la paillote Carré Mer à Villeneuve-lès-Maguelone, et à l’étranger, au restaurant Sens & Saveurs à Tokyo et au Café Français au Sri Lanka.

Quel bilan tirez-vous de ces deux premières années de réouverture du Jardin des Sens à Montpellier ?

Laurent Pourcel : Que du positif, d’autant qu’aujourd’hui notre équipe est stabilisée. Nous avons ouvert ce nouveau Jardin des Sens sur les chapeaux de roue, après le Covid et avec un an et demi de retard dans la réalisation des travaux. Nous opérons cinq services le soir et deux au déjeuner, et nous avons également une partie bistrot ouverte 7 jours
sur 7, au déjeuner et au dîner.

Jacques Pourcel : Nous étions très attendus. Grâce à notre réputation, les clients ont afflué, notamment une clientèle relativement jeune. À 57 ans, ouvrir cet établissement fut un vrai challenge. Nous concevons notre fin de carrière avec toujours la même passion, plus de recul et en continuant à nous faire plaisir.

Pourquoi avoir conservé le nom de votre restaurant fermé en 2016 ?

Laurent Pourcel : Nous ne voulions pas nous couper d’un nom historique, qui nous a suivis durant 33 ans, soit la plus grande partie de notre carrière. C’est notre ADN, notre histoire. À l’ouverture, c’était aussi un moyen de se rappeler au bon souvenir de notre clientèle montpelliéraine et régionale qui a toujours fait preuve d’une grande fidélité.

Quelle a été la genèse de ce nouveau Jardin des Sens, situé au coeur de l’Hôtel Richer de Belleval dans le quartier historique de l’Écusson à Montpellier ?