Jérôme de Oliveira est l’un des pâtissiers les plus talentueux de sa génération. À 22 ans il est le lauréat de la première édition du Mondial des Arts sucrés, l’année suivante, il devient le plus jeune champion du monde de pâtisserie. Entrepreneur épanoui, il est aujourd’hui installé à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, s’appliquant à trouver le bon équilibre entre vie personnelle et professionnelle.
Quel type d’enfant étiez-vous ?
Petit, j’étais très dynamique, un véritable petit dragon : je répondais, j’étais têtu, et n’en faisais qu’à ma tête. Mais vers l’âge de 7 ou 8 ans, je me suis calmé, et je suis devenu un « super enfant ». Je n’ai pas fait de crise d’adolescence, je n’étais pas bagarreur, je n’ai jamais eu d’heures de colle. On me disait de rentrer à minuit, je rentrais à l’heure
dite, je ne buvais pas lorsque je prenais le volant, je ramenais tout le monde à bon port, j’étais devenu l’enfant modèle.
Jouiez-vous d’un instrument ? Pratiquiez-vous un sport ?
J’ai commencé par le tambour puis j’ai joué de la batterie pendant 12 ans, et j’ai autant d’années de pratique du basket. Au collège, en classe de 3e, j’aurais pu rentrer au conservatoire pour être batteur, mais depuis tout petit je voulais être pâtissier. C’est donc le métier que j’ai choisi.
|
Thuriès Magazine Recevez chez vous vos 6 magazines par an et bénéficiez d'un accès exclusif à votre espace abonnés incluant : -Des milliers de recettes de plus de 350 chefs avec leurs procédés détaillés (avec moteur de recherche multi-critère) -Vos magazines en version numérique (PDF & Visionneuse) pour nous suivre sur tablettes et smartphones -La galerie photo de nos reportages
|