Ris de veau - À cru - Girolles têtes de clous - Citron confit - Amandes - Sucs de veau tomatés

© Thuriès Gastronomie Magazine - Pascal Lattes
Ris de veau par Jean-François Piège
Ingrédients 8 personnes

4 Ris de veau (d’environ 350 g)

Chapelure de ris de veau :

   100 g Ris de veau

   QS Farine, huile d’arachide, beurre, thym, sel, poivre,

   2 Gousses d’ail nouveau en chemise

   1/2 Jus de citron jaune

   1 Cuillère à soupe de jus de veau

Sucs de tomates :

   4 Tomates

   QS Sel, sucre, huile d’olive, ail, thym

Sucs de veau tomatés :

   800 g Parures de veau

   QS Huile d’arachide, fond blanc, beurre

   1/2 Oignon blanc émincé

   1 Tête d’ail nouveau en chemise

   1/2 Botte de thym

   200 g Fond blanc corsé

   400 g Fond blanc léger

Purée de girolles :

   200 g Parures et grosses girolles

   1 Cuillère à soupe d’huile d’olive

   10 g Beurre

   1 Gousse d’ail nouveau en chemise

   200 g Bouillon de poule

   10 g Citron confit haché

   1 Zeste de citron vert

Girolles sautées :

   200 g Girolles têtes de clous (net)

   1 Cuillère à café d’huile d’olive

8 Feuilles de romaine détaillées en demi-cercles

1 Cuillère à soupe de beurre clarifié

QS Sel, poivre du moulin, fleurs, fleurs de coriandre

40 Amandes épluchées

100 g Parmesan

Chapelure de ris de veau

Blanchir le ris de veau pendant 25 minutes environ, l’égoutter et le laisser refroidir.

Le hacher au couteau, le fariner légèrement puis le faire rissoler avec de l’huile d’arachide jusqu’à coloration légèrement dorée, l’égoutter puis le déposer dans un autre récipient avec du beurre moussant, du thym et l’ail en chemise. Quand le beurre devient bien moussant, ajouter le jus de citron et le jus de veau. Passer au chinois étamine, réserver sur du papier

absorbant, assaisonner sel et poivre.

 

Sucs de tomates

Laver et retirer le pédoncule des tomates, les couper en deux, les assaisonner sel, sucre, huile d’olive, ail et thym. Les plaquer côté chair sur la plaque et cuire dans un four à 120 °C jusqu’à l’obtention de sucs.

Récupérer tous les sucs à l’aide d’un pinceau, les réserver avec une tomate.

Concasser les tomates restantes, les réserver séparément.

 

Sucs de veau tomatés

Tailler les parures de veau, les rôtir avec de l’huile d’arachide et du beurre, ajouter l’oignon blanc émincé puis la tête d’ail en chemise et le thym. Dégraisser en réservant le gras.

Pincer les sucs, déglacer avec le fond blanc corsé, mouiller avec le fond blanc léger, porter à ébullition, cuire pendant 2 heures minimum à petite ébullition. Égoutter, verser sur la concassée de tomates et laisser infuser pendant 10 minutes environ. Passer au chinois étamine, rectifier l’assaisonnement.

 

Purée de girolles

Sauter vivement les girolles avec l’huile d’olive, égoutter. Dans le même récipient, ajouter le beurre et l’ail en chemise puis les girolles, les dorer légèrement, mouiller avec le bouillon de poule, porter à ébullition, cuire à frémissements. Retirer l’ail et mixer le tout ; obtenir une purée lisse et moelleuse. Passer au tamis, assaisonner avec le citron confit, le zeste d’un citron vert et du poivre.

 

Girolles sautées

Sauter les girolles têtes de clous avec l’huile d’olive pour extraire la première eau. Égoutter, les rôtir dans la même poêle sans matière grasse, assaisonner sel et poivre.

 

Cuisson

Blanchir les feuilles de romaine pendant quelques secondes ; les égoutter, puis les napper avec les sucs de veau tomatés et les glacer sous la salamandre.

Poêler les ris de veau avec le beurre clarifié à feu doux. Égoutter, assaisonner sel et poivre, les paner avec les sucs de tomates réservés puis dans la chapelure de ris de veau. Assaisonner sel et poivre et les couper en deux dans la longueur.

 

Finition et présentation

Dans une assiette, dresser la purée de girolles et les girolles sautées dessus, ajouter des amandes fraîches puis râper du parmesan. Disposer une feuille de romaine et un ris de veau.

Servir à part les sucs de veau tomatés perlés avec le gras réservé.

 

Vin conseillé

Meursault - « Les Rougeots » 1996 - Domaine Jean-François Coche-Dury

Portrait du chef

Jean-François Piège
Jean-François Piège est né le 25 septembre 1970 à Valence. Enfant, il regardait son grand-père cultiver la terre de son jardin. Et il clamait haut et fort sa passion pour le jardinage. Pourtant, finalement, finalement c’est en cuisine qu’il tomba, à l’âge de quatorze ans. Avant de l’inscrire dans une école hôtelière, sa famille lui avait imposé un stage à l’Auberge des Trois Canards, chez Jacques Manière. */

S'abonner à un magazine de référence

 

 

Thuriès Magazine
Abonnez-vous !

Recevez chez vous vos 6 magazines par an et bénéficiez d'un accès exclusif à votre espace abonnés incluant :

-Des milliers de recettes de plus de 350 chefs avec leurs procédés détaillés (avec moteur de recherche multi-critère)

-Vos magazines en version numérique (PDF & Visionneuse) pour nous suivre sur tablettes et smartphones

-La galerie photo de nos reportages

 

Je m'Abonne !