Sur le podium des principaux producteurs mondiaux, le vignoble italien est une mosaïque d’appellations dont on ne connaît souvent que les principales en France. Impossible de résumer la diversité viticole italienne en quelques mots. Tout comme il le serait pour le vignoble français. Avec une mosaïque de terroirs, de climats et de cépages indigènes, la Botte est un paradis pour les consommateurs de grands vins. Bien sûr, certaines appellations parlent plus facilement aux amateurs de crus du monde, à l’instar du Chianti classico ou du Barbaresco. Mais l’Italie recèle de nombreuses autres appellations, souvent moins connues comme le Vernaccia di San Gimignano ou l’Alta Langa pour ne citer qu’elles. Il faut dire qu’avec 10 % du vignoble mondial et quelque 200 zones viticoles officielles, la diversité est le mot d’ordre. Entre zones montagneuses (Aoste, Frioul, Piémont, Lom bardie et Trentin), collines douces (Toscane) ou escarpées, hauts plateaux, plaines sableuses et calcaires (Pouilles), coteaux abrupts (les Cinque Terre en Ligurie), bords de mer (Sardaigne, Marche) ou terres volcaniques (Sicile, baie de Naples, Vulture en Basilicate), la discontinuité du relief en fait une terre aussi variée qu’exigeante. Cette diversité se retrouve au niveau climatique entre celui frais et humide de Vénétie qui contraste avec celui chaud et sec des Pouilles. Même au niveau des appellations, la variété est de mise avec la création, depuis les années 1960, d’un système qui a imposé une organisation et une hiérarchie communes à l’Union européenne entre IGP (indication géographique pro tégée) qui correspondent à des terroirs spécifiques, DOC (dénomination d’origine contrôlée) qui imposent un cahier des charges exigeant et DOCG (dénomination d’origine contrôlée et garantie) aux normes strictes, dont un numéro de série sur l’étiquette. Mais ce sont les cépages qui font souvent la différence puisque l’Italie en compte plus de 400 autorisés dont 340 autochtones, un record ! Parmi les plus cultivés, on retrouve le Sangiovese (Chanti Classico, Brunello di Montalcino) devant, ex æquo, le Glera (Prosecco) et le Montepulciano. On pourrait aussi citer le Nebbiolo, endémique du Piémont, le Trebbiano ou le Primitivo. Impossible de faire un portrait rapide du vignoble italien. Alors le mieux, c’est encore de déguster et de se faire son propre avis !
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