Viandes, poissons… Faudra-t-il s'en priver ?

Edito
02/10/2018

Le billet d'humeur d'Yves Thuriès - octobre 2018, Thuriès Gastronomie Magazine n°303

Restaurants, vins, fast-food, champagnes, bières, glaces… de plus en plus d’enseignes, de marques proposent une gamme végane ou végétarienne.

Souvenez-vous également en 2017, une épreuve du Bocuse d’Or mettait à l’honneur une assiette végétale ; et désormais, des salons et des concours sont exclusivement dédiés à ces tendances.

 

Affaires sanitaires telles la vache folle ou la viande de cheval retrouvée dans des plats préparés. Raréfaction des poissons et des produits de la mer. Cause environnementale et pollution des sols. Cause animale et scandales dans des abattoirs qui pour certains sont des cas exceptionnels et isolés, et pour d’autres l’arbre qui cache la forêt.

Quoi qu’il en soit, la viande, de nos jours, n’a pas une bonne presse.

 

Les Français végétariens ou végans ne représenteraient que 4 % de la population, pourtant la consommation de viande annuelle tend à diminuer chaque année. Démontrant ainsi, pour diverses raisons, qu’elles soient philosophiques, sanitaires, financières ou autres… un recul de la consommation de produits carnés au bénéfice des « 5 fruits et légumes par jour » . Aussi, de plus en plus de restaurateurs proposent un plat ou un menu végétarien, voire végan, ce qui était rarissime il y a à peine quelques années.

 

Depuis la nuit des temps l’Homme est un prédateur, un chasseur et un cueilleur. Son intelligence supérieure aux autres espèces et son instinct de groupe lui ont permis de rivaliser avec les animaux les plus féroces et de s’en nourrir. Mais si l’élevage s’est mis en place il y a des millions d’années, l’industrialisation de l’élevage n’a fait son apparition que très récemment à l’échelle de l’humanité.

 

L’élevage intensif a sans doute des progrès à faire, et nous assistons à des mouvements de contestation auxquels malheureusement se greffent des extrêmes et des extrémistes qui font plus de mal que de bien à la cause qu’ils défendent. Jusqu’à présent aucun boucher, aussi « sanguinaire » soit-il, n’a mis le feu à des champs de petits pois ou de betterave…

 

Bien évidemment, je respecte les personnes ayant opté pour le végétarisme ou le véganisme, je peux même les approuver mais je ne peux cautionner celles qui imposent de façon brutale leur mode de vie.

 

Nous revenons dans les pages de ce magazine sur l’histoire de ces mouvements, leurs enjeux et les personnages qui les animent.

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